La renommée du cannabidiol, communément appelé CBD, s’est très vite répandue, alors même qu’il ne bénéficie pas d’un soutien particulier de la part des structures médicales ou même des gouvernements. En France, par exemple, le sujet du CBD doit être abordé avec sobriété, et les commerçants ne peuvent pas faire une publicité pompeuse pour attirer la clientèle.
Malgré cela, les bienfaits du CBD sont aujourd’hui très bien connus et attirent un grand nombre de personnes. Comme quoi, les bonnes choses parlent d’elles-mêmes. En effet, il est attribué au CBD des effets antalgiques, relaxants, neuroprotecteurs, antispasmodiques, anti-inflammatoires, et bien d’autres. Ces caractéristiques lui valent d’être impliqué dans la diminution, le soulagement ou même la suppression de plusieurs symptômes de maladies.
Entre autres symptômes, on retrouve le stress, l’anxiété, la panique, les douleurs musculaires ou articulaires. Cependant, ce qui freine l’élan et cause l’embarras de plusieurs consommateurs, ce sont les prix des produits à base de CBD, et plus généralement, le coût élevé du CBD. Easyweed vous expose les facteurs responsables du coût élevé du CBD.
L’influence d’une culture difficile et coûteuse
Avant d’être l’élément le plus important dans la fabrication des produits à base de cannabidiol, le CBD est d’abord extrait d’une plante appelée scientifiquement « cannabis sativa L. » et communément « chanvre ». La culture de cette plante est particulièrement difficile et onéreuse à cause des facteurs qui la règlementent.
Le coût de la terre
Pour commencer, ce qu’il faut admettre est que tout sol a un coût ; le sol sur lequel est cultivé le chanvre, encore plus ! Le cultivateur de chanvre doit donc s’acquitter, avant tout, du coût de la terre. De plus, le paiement pour la terre se fait souvent périodiquement et prend du temps pour s’amortir.
En effet, pour obtenir du CBD de qualité, le sol doit être riche en nutriments. Or, des sols riches en nutriments, il n’en foisonne pas. D’ailleurs, certains pays n’arrivent pas à produire du chanvre, car leurs sols ne sont pas appropriés.
En réalité, pendant sa croissance, la plante de chanvre puise plusieurs éléments de la terre et de son écosystème (faune, flore, environnement) pour atteindre les performances espérées.
Pour cela, le sol adapté pour la culture de chanvre doit idéalement être situé en milieu rural pour éviter l’action négative des polluants beaucoup plus présents en milieu urbain. Pour toutes ces raisons, Easyweed encourage particulièrement l’achat de CBD en France, particulièrement du CBD issu d’une agriculture contrôlée.
Le choix des graines
Le choix des graines de cannabis qui doivent servir à la culture du chanvre est très souvent problématique pour les cultivateurs. En effet, ces derniers doivent d’abord identifier la variété de chanvre qui est composée des bonnes proportions en cannabinoïdes pour espérer une bonne récolte et pour ne pas contrevenir à la loi. Cette dernière dit qu’en France, la plante de chanvre de laquelle est extrait le CBD ne doit pas contenir au-delà de 0,3 % de THC (Tétrahydrocannabinol), substance nocive et psychotrope.
En raison de tout cela, les graines de chanvre reviennent assez chères aux agriculteurs ; ce qui a pour effet d’influencer le prix des produits. Découvrez notre CBD Shop avec un très bon rapport qualité/prix pour tout achat de CBD pas cher.
La nécessité d’une culture biologique
Depuis que les produits contenant du CBD sont règlementés en France et un peu partout en France, un œil est tout le temps présent pour surveiller les écarts autour des produits. Même si la culture à base de substances chimiques n’est pas réprimée en France, c’est quand même le fabricant qui utilise des fleurs CBD bio et la boutique CBD qui vend des produits sains qui sont préférés.
Pour cause, le CBD de qualité a besoin d’une culture biologique, car la plante de chanvre est une plante bioaccumulatrice. Cela veut dire que les racines de la plante possèdent le pouvoir d’absorber toutes les substances présentes dans le sol, qu’elles soient biologiques ou non. Grâce à cette propriété, la plante de chanvre possède la vertu de préserver et de nettoyer le sol.
Cependant, toutes les impuretés dont elle débarrasse le sol, c’est dans ses propres racines qu’elle les stocke. De fait, au cas où la culture est faite à base de pesticides, les racines et les composés cannabinoïdes (le CBD, y compris) sont pollués par les pesticides.
Par conséquent, une culture biologique est obligatoire pour le CBD qui doit être exposé sur le marché. Or, ce type de culture avec le chanvre réclame plus de temps et de moyens.
Un rendement agricole incertain
Même quand le choix de la graine de chanvre est bien fait, il est possible que le rendement de la culture déçoive les attentes des agriculteurs. En effet, la plante de chanvre est imprévisible. Alors, si la culture n’est pas réglée de bout en bout, la récolte pourrait donner lieu à des plantes contenant au-delà des 0,3 % de THC prescrits par la loi.
Or, puisque la règlementation est rigoureuse, les plantes qui échappent au contrôle des cultivateurs doivent être détruites.
Le matériel nécessaire pour la récolte
La récolte du chanvre est également problématique, surtout quand les cultivateurs ne possèdent pas le matériel nécessaire pour l’effectuer. Pour minimiser le coût de la récolte, les agriculteurs sont libres d’utiliser le matériel utilisé pour récolter les céréales : la moissonneuse-batteuse.
Cependant, même dans ce cas, certains travailleurs rencontrent des problèmes lors de la moisson. En réalité, plusieurs cultivateurs actuels de chanvre ont dû se convertir de cultivateurs de vivres qu’ils étaient. De fait, ils n’avaient jamais eu besoin d’une moissonneuse-batteuse, comme maintenant, à travers la culture de chanvre.
L’effort supplémentaire qu’ils doivent employer pour la récolte manuelle de leur culture a donc tendance à augmenter le prix de production ; ce qui a pour conséquence directe d’élever le prix d’achat de CBD.
Un processus de séchage exigeant
Avant que le chanvre ne passe entre les mains des fabricants, il doit passer par un processus de séchage plutôt exigeant. En effet, le séchage du change requiert de grands espaces abrités, les faveurs météorologiques et bien d’autres conditions. Cela aussi influe sur le prix du CBD.
L’influence d’une extraction et d’un raffinement complexes et coûteux
Après tout ce processus de culture et de récolte, il faut encore que le cannabidiol soit extrait des récoltes de chanvre obtenues. Or, le cannabidiol (CBD) n’est qu’un cannabinoïde parmi les 113 autres environs que contient le chanvre. Cela fait d’emblée de l’extraction du CBD une opération difficile et délicate.
Une extraction problématique et complexe
En général, on rencontre trois, voire quatre méthodes d’extraction du CBD au sein des branches de production :
- l’extraction au solvant : méthode facile et bon marché, elle conduit cependant à l’obtention de produits CBD dans lesquels il reste des résidus de substances nocives ;
- l’extraction à l’huile : pas coûteuse, cette méthode d’extraction se pratique à chaud. Toutefois, le risque associé est que les cannabinoïdes de la plante peuvent être altérés, le cannabidiol y compris ;
- l’extraction à l’éthanol : technique pratique et très sollicitée, mais rendant difficile l’élimination complète des traces de solvants des produits CBD fabriqués ;
- l’extraction au CO2 supercritique : plus fiable et plus complexe, cette méthode donne une meilleure garantie d’obtenir un produit sain.
Parmi elles toutes, les méthodes les plus répandues dans le milieu industriel sont l’extraction à l’éthanol et l’extraction au CO2 supercritique. Mais en réalité, les fabricants les plus rigoureux préfèrent passer par une extraction au CO2 supercritique. Le défi par rapport à cette méthode est qu’elle reste la plus complexe et la plus onéreuse, car elle nécessite un matériel pointu et une logistique toute particulière.
En effet, la manipulation du CO2 nécessite expressément un laboratoire dédié, car il faut le soumettre à des conditions de températures (31 à 40 °C) et de pressions (74 bars) précises pour obtenir un produit propre et écologique.
Par ailleurs, il faut noter que l’extraction du CBD est une opération quand même coûteuse, peu importe le moyen d’extraction utilisé. La raison en est que la quantité de CBD qu’on retrouve dans une fleur de chanvre (fleur de CBD) est relativement faible (entre 3 et 8 %, voire 10 % et un peu plus, dans les cas exceptionnels).
En conséquence, pour extraire le CBD nécessaire à la fabrication d’une faible quantité d’huile, il faut exploiter beaucoup de plantes de chanvre. L’extraction du cannabidiol est un facteur qui fait grimper le prix des produits.
L’intervention du facteur « raffinement »
Le raffinement intervient lorsqu’en plus de l’extraction, il faut que les spécialistes continuent les manipulations pour obtenir une huile CBD Broad Spectrum ou une huile CBD isolate.
L’huile CBD Broad Spectrum (CBD à large spectre) est obtenue lorsque le CBD extrait doit être totalement dépouillé de sa teneur en THC. Quant à elle, l’huile CBD isolate (CBD isolé) est obtenue quand l’extrait CBD doit être débarrassé de tous les autres composés organiques de la plante pour qu’il ne reste que le CBD.
Il va de soi que ce raffinement (extraction supplémentaire) de l’extrait aura tendance à accroître le prix du CBD.
La nécessité prépondérante d’une main d’œuvre qualifiée
De la culture du chanvre à la transformation du cannabidiol, les produits de CBD exigent l’assistance continue d’une main d’œuvre qualifiée.
Pendant la culture
La culture du chanvre pour en obtenir du bon CBD réclame la présence d’une main d’œuvre qualifiée et d’un savoir-faire professionnel. Par main d’œuvre qualifiée ici, il faut comprendre qu’il s’agit de « des cultivateurs consacrés à la branche de la culture du chanvre ». Or, en réalité, c’est cette spécialisation qui est en manque.
Le savoir professionnel nécessaire implique, entre autres, la capacité des cultivateurs à hybrider des variétés précises de chanvre pour être certain d’obtenir les pourcentages de CBD et de THC visés par la culture.
Lors de l’extraction
L’extraction du CBD nécessite aussi une main d’œuvre particulièrement qualifiée. En effet, plus l’extraction du CBD est exigeante (CBD Broad Spectrum ou CBD isolate), plus la main d’œuvre disponible doit être compétente. Tout ceci sans parler de la connaissance nécessaire à la manipulation des machines et de l’ensemble du matériel.
Pour la transformation
Le cannabidiol n’est pas utilisé que dans la fabrication d’huile CBD ; il est également utilisé pour d’autres produits CBD comme les produits cosmétiques au CBD et les e-liquides au CBD.
En réalité, la fabrication de ces produits dérivés du CBD a besoin d’un réel savoir-faire dans l’association du CBD aux bons ingrédients, par exemple. Or, le prix à payer pour acquérir ce genre de savoir-faire est extrêmement élevé, d’autant plus que la vente de CBD est une filière jeune en Europe.
Le coût des tests de contrôle en laboratoire
Le fait que la vente de CBD soit autorisée n’empêche pas que le CBD soit toujours dans les radars de la loi. En effet, la loi sur le CBD a fixé une règlementation très peu flexible par rapport à la commercialisation des produits au CBD.
Pour cela, toutes les entreprises positionnées dans la nouvelle filière se donnent pour raison d’appliquer des mesures de contrôle qualité très strictes. Ces tests comprennent :
- les tests de contrôle de la qualité du chanvre reçu des cultivateurs (même quand ceux-ci possèdent des droits de licence) ;
- les tests de laboratoire pour vérifier la composition règlementaire des produits (faits par l’entreprise fabricante) ;
- les tests et évaluations des produits par des laboratoires tiers indépendants : les résultats de ces tests sont communément « certificat de qualité ».
De plus, les entreprises les plus engagées s’adonnent à des activités de recherche et à des expériences pour produire une documentation sur leurs produits. Les entreprises les plus fiables sont donc celles qui sont capables de présenter des certificats de qualité pour leurs produits.
Les coûts liés à tous ces tests de contrôle de qualité au cours du processus de fabrication participent grandement à gonfler les prix du CBD.
L’effet de la loi de l’offre et de la demande
La loi de l’offre et de la demande est une loi microéconomique qui aide à comprendre les comportements entre consommateurs et producteurs, les prix des produits et l’état d’un marché.
Selon cette loi, lorsque la demande d’un produit est supérieure à l’offre sur un marché économique, le prix du produit a tendance à augmenter. Cette loi dépeint exactement ce à quoi nous assistons par rapport au CBD.
Puisque la promotion du secteur est freinée par les règlementations, l’offre n’est pas aussi importante que la demande : ce qui a pour conséquence directe de faire grimper les prix au profit des producteurs et fabricants.
La distribution et la publicité autour du CBD sont combattues
La cherté du CBD peut également s’expliquer par le fait que la distribution et le marketing soient si encadrés. Malgré sa légalisation, la distribution du CBD se fait jusqu’ici à petite échelle.
Pour cause, les points de vente les plus influents (pharmacies, compléments alimentaires, épiceries) sont très réservés sur la distribution des produits au CBD. Même quand ils doivent servir de relais pour faire parvenir les produits aux consommateurs, ce n’est qu’au bout d’une présélection sévère et limitée.
Par ailleurs, plusieurs médias sociaux et du web sont encore très réservés sur le sujet, limitant ainsi le relais et donc la publicité du CBD.
